D’après l’organisation professionnelle World at Work, les entreprises dépensent chaque année l’équivalent de 1 à 2 % de leur masse salariale pour soutenir l’engagement de leurs employés.
Et si une des solutions était l’inspiration ?
Tout d’abord, il est important de préciser la notion « d’inspiration » et de la distinguer de l’enthousiasme ou de la détermination : elle fait davantage appel à des éléments liés au sens du travail et à une cause plus grande. Selon Thrash, T. M., & Elliot, A. J. (2002) l’inspiration est tridimensionnelle :
- L’évocation : tout d’abord l’inspiration n’est ni volontaire ni suscitée, elle est spontanée. Elle arrive soudainement au contact de l’extérieur.
- La transcendance : dans un second temps, elle amène une prise de conscience, l’inspiration est alors portée vers des éléments plus grands que les préoccupations mondaines et les intérêts personnels
- La motivation : enfin, l’inspiration pousse l’individu à agir en fonction de ce nouvel apprentissage
Vous avez deux types d’inspiration selon Marie-Claude Gaudet et Jean-François Bertholet :
Notre parti pris est de privilégier une inspiration basée sur l’idéal collectif afin qu’elle soit source de valeur pour l’entreprise. C’est un processus qui émerge en co-création. Le leader inspirant devra adopter une certaine ouverture, vulnérabilité, pour permettre cette forme d’inspiration de se manifester. Pour que cela se diffuse par ricochet. Il ne s’agit pas donc d’agir en héros dominant mais bien de laisser la place.
Peut-on s’en passer en tant que leader ?
Il est possible de diriger une entreprise sans permettre à cette inspiration de se manifester, mais cela dépend en grande partie de l’ambition, de la culture de l’entreprise, de son stade de maturité, ainsi que du style de leadership associé.
Les secteurs d’activité peu innovants, avec une culture très axée sur l’efficacité des processus et méthodes de travail, seront sans doute moins directement et explicitement concernés par ce sujet de l’inspiration.
Toutefois dans un contexte de mutation économique, sociétale et technologique profonde, avec une remise en question de nos façons de produire et de manager et une nouvelle génération en quête de sens au travail, la question est-elle encore de pouvoir ou non s
’en passer ? Ou est-il fondamental pour se développer d’adapter son leadership pour inspirer ?
Nos organisations vont de plus en plus vers la responsabilisation de l’ensemble des parties prenantes, avec une dissolution du lien hiérarchique qui invite chacun à prendre sa place et offrir de sa voix. Cela passe par un système offrant une certaine sécurité pour le faire, et par l’exemplarité.
Vous donnez de votre voix en tant que leader, avec sincérité et en acceptant de ne pas remporter l’adhésion. Vous faites réagir et vous inspirez. Ceux qui seront touchés par cette prise de risque, par un parti pris posé et clair, voyant que ça les porte, oseront petit à petit faire de même et prendre leur place : « Les leaders ne créent pas des suiveurs, ils créent plus de leaders » – Tom Peters.
La roue du changement est lancée. Inspirer, pour ceux et celles qui veulent changer le monde. La bonne nouvelle c’est que c’est à la portée de tous.
Clarifier son système de valeurs, ses convictions, les porter tout en restant dans une posture d’ouverture. Inspirer pour développer et non pour « prendre le pouvoir sur », inspirer pour ouvrir les consciences et « non pour manipuler », inspirer pour libérer le potentiel.
C’est le parti pris d’iriSens avec notre offre « Leader Inspirant », qui s’adresse à chacun d’entre nous dans nos contextes professionnels en tant qu’êtres responsables et créateurs d’une profession qui nous ressemble et qui résonne avec les valeurs qui nous portent.